Une traduction professionnelle est réalisée par un traducteur compétent et qualifié dans un domaine particulier, tel que la médecine, le droit, la technologie, etc. Elle vise à transmettre le sens et l’intention du texte source de manière précise dans une autre langue. Les traductions professionnelles sont couramment utilisées pour des documents commerciaux, des manuels, des sites Web, des publications marketing, etc. Elles ne nécessitent généralement pas de certification officielle et sont appropriées pour la plupart des contextes professionnels.
Une traduction assermentée, parfois appelée traduction certifiée, est réalisée par un traducteur assermenté ou certifié par une autorité compétente, telle qu’un tribunal ou un gouvernement. Elle est utilisée pour des documents légaux ou officiels, tels que des actes de naissance, des contrats, des diplômes, des certificats de mariage, etc. Le traducteur assermenté appose un sceau, une signature et une déclaration attestant de l’exactitude et de l’intégrité de la traduction, ce qui lui confère une validité légale. Les traductions assermentées sont souvent requises pour les démarches administratives, les procédures juridiques, les demandes de visa, etc.
Un traducteur assermenté est un traducteur agréé par une Cour d’appel de France ou par la Cour de Cassation. Il est considéré comme étant un expert judiciaire et un officier ministériel et il assiste la justice et les administrations de l’Etat dans leur travail. Le traducteur assermenté est chargé de traduire des documents officiels d’une langue source à la langue dont il est l’expert. Une fois la traduction effectuée, son cachet et sa signature ainsi que la mention “conforme à l’original” certifie que le document a bien été traduit par son expertise. La traduction sera alors considérée juste et recevable par la justice ou l’administration publique car traduite et certifié par un expert judiciaire.
Il n’y a pas vraiment de différence si ce n’est dans l’usage des deux termes. C’est le traducteur qui est assermenté et la traduction qui est certifiée. En d’autres termes, il est erroné de dire “traduction assermentée”, il s’agit plutôt d’une “traduction certifié” par un “traducteur assermenté”.
Le document original n’est pas obligatoire mais il est recommandé. La plupart des traducteurs assermentés ne reçoivent que des copies numériques des documents qu’ils traduisent, l’original est rarement utilisé. Il est donc tout à fait possible d’envoyer un scanner de votre document au traducteur assermenté, celui-ci traduira le document, imprimera la traduction ainsi que la copie numérique, tamponnera les deux et mentionnera “conforme à la copie numérique”. Il ne vous restera plus qu’à présenter les deux documents à l’administration en vous accompagnant du document original afin que l’administration puisse vérifier si le document numérique qui a été tamponné est bien identique au document original.
Non, il n’est pas obligatoire de faire appel à un traducteur assermenté par une Cour d’appel de votre région. Tous les traducteurs assermentés de toutes les Cours d’appel de France sont reconnus comme des experts judiciaires. Vous pouvez donc très bien faire appel à un traducteur assermenté par la Cour d’appel d’Aix-en-Provence pour la traduction d’un document que vous devez présenté à la préfecture de Paris. La traduction sera tout à fait recevable. Dans ce cas, il faudra donc envoyer une copie numérique au traducteur, celui-ci pourra très bien vous renvoyer la traduction par mail ainsi qu’une copie avec sa signature et son tampon original par voie postale.
Il est obligatoire de faire appel à un traducteur assermenté pour un certain nombre de documents comme des actes de procédure, des actes notariés, des actes d’huissier, des actes administratifs, et tout autre document dont l’original n’est pas la langue officielle de l’institution à laquelle le document est présenté. Si le document doit être présenté à la préfecture, à la mairie ou à une institution judiciaire comme les tribunaux, il doit être obligatoirement traduit et certifié par un traducteur agrée par une cour d’appel de France, ce dernier est nommé “traducteur assermenté”. Cependant, il est préférable de demander à l’administration concernée si elle exige une traduction assermentée du document.